Longtemps l’enfant intellectuellement précoce a été copieusement ignoré par le système scolaire. Certains remettaient même en cause son existence, l’affublant du sobriquet de « délire de psy« . Les temps ont changé. Et c’est fort heureux pour les enfants intellectuellement précoces qui trouvent enfin leur place à l’école. Enfin… en théorie ! Car en pratique, combien de parents d’un enfant intellectuellement précoce rament encore pour aider leur enfant à s’intégrer, à apprendre à sa vitesse, à équilibrer intellectuel et émotionnel ?

Un témoignage de parent d’enfant intellectuellement précoce qui fait du bien !

Enfant intellectuellement précoce école
Mellina, Séléna, Ilian & leurs parents : le sourire retrouvé !

Je suis heureuse de vous présenter aujourd’hui le témoignage de Virginie, maman de 3 enfants : Mellina en CM2, Séléna en CE2 et Ilian en CP.

Mellina et Ilian sont tous les 2 diagnostiqués enfant intellectuellement précoce (EIP).

Dans leur ancienne école, l’accent était mis sur les différences « négatives » de Mellina et Ilian.

Décalés par rapport à la norme de développement et de comportement attendue par l’école, Virginie décrit « un enfer » vécu par la famille ces deux dernières années.

Voyant les enfants malheureux et mis dans une spirale d’échec, malgré leurs talents, la famille a fait le choix difficile et courageux de déménager, et de rentrer en France après 14 années passées à l’étranger, où les enfants étaient inscrits dans la seule école française de la ville.

Pour que les enfants soient scolarisés dans une école qui leur fait une place tels qu’ils sont : avec leur immense potentiel et leurs challenges d’enfants intellectuellement précoces. Pour que les enfants puissent enfin s’épanouir à travers l’école.

Cette école, c’est Notre Dame de Sion à Strasbourg.

Ce qui a retenu mon attention, c’est qu’il ne s’agit pas d’une école réservée aux enfants intellectuellement précoces. Ni d’une école attrayante mais inaccessible financièrement.

Tout simplement une école privée sous contrat, qui a fait le choix de faire évoluer sa pédagogie pour que TOUS les enfants y trouvent leur place.

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AVANT : « dans leur 1ère école, mes enfants étaient en souffrance, leur diagnostic d’enfant intellectuellement précoce n’a pas été pris au sérieux »

Mellina et Ilian, ont tous les 2 été diagnostiqués « enfant intellectuellement précoce ». Mellina quand elle était en CE2 et Ilian l’an dernier en grande section maternelle.

Ils étaient en souffrance à l’école, nous avons vécu un « enfer » l’année dernière pour mon fils et les 2 dernières années pour ma fille.

Malgré le rapport de la psychologue qui a fait passer le test à mes enfants, l’enseignant de Mellina et l’enseignante de Ilian ne se sont montrés ni ouverts ni réceptifs à ce sujet. Ils n’ont rien fait ni mis en place pour prendre en compte la différence de mes enfants.

Pourtant, il y avait une enseignante spécialisée en poste, qui intervenait à temps partiel au sein de l‘école, et qui était là pour apporter son aide aux enseignants, concernant les enfants « différents » : EIP, handicapés, dyslexiques, dyspraxiques etc…

Malheureusement, elle n’était pas entendue la plupart du temps par l’équipe enseignante.

L’enseignant de Mellina nous a sidérés en nous disant même ne pas croire du tout à ce phénomène d’enfants précoces ! Que tout cela était exagéré. Pendant ce temps, Mellina vomissait d’émotions et d’anxiété le matin en partant à l’école…

Elle somatisait tellement (comme beaucoup d’enfants EIP) qu’elle se rendait malade ! Elle était très souvent absente pour raisons de santé : bronchites asmathiformes, angines, vomissements. Elle a même été hospitalisée dans un état grave l’année dernière pour une pneumonie. Depuis que nous sommes en France, cela fait 6 mois, plus rien, même pas un petit rhume !

Quant à l’enseignante de Ilian, malgré le compte-rendu de la psychologue sur sa précocité, elle a d’elle-même rempli un formulaire expliquant que mon fils souffrait d’un trouble du déficit d’attention avec hyperactivité (TDAH), car il avait du mal à rester assis sans bouger et à se concentrer ! Un trouble absolument pas constaté médicalement chez mon fils.

Elle m’a convoquée juste avant les vacances de Noël pour me remettre ce formulaire qu’elle avait rempli. Et aussi pour me dire que mon fils allait avoir de gros problèmes au CP, car il ne maîtrisait pas encore l’alphabet.

APRÈS : Dans leur nouvelle école, mes enfants ont retrouvé la joie de se lever le matin

Enfants heureux école
Enfin épanouis et en réussite à l’école !

L’école où sont aujourd’hui scolarisés mes 3 enfants, respectivement en CP, CE2 et CM2, c’est Notre Dame de Sion, à Strasbourg, une école catholique privée sous contrat.

Elle s’est orientée vers les théories découvertes en neurosciences et qui mettent en lumière les intelligences multiples dont nous disposons tous.

Elle pratique une pédagogie différente, innovante, moderne, proche de celle des pays anglo-saxons et nordiques.

Cette école accueille les enfants tels qu’ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts, leurs forces et leurs faiblesses.

Pour parler plus précisément de la pédagogie de cette école, je vous parlerai de ce qui se passe dans les classes de mes enfants…

En CP, Ilian a le droit de bouger dans la classe

En CP, mon fils a une maîtresse extraordinaire, sensible, bienveillante, à l’écoute, qui sait qu’un enfant de 6 ans ne peut pas encore rester assis pendant des heures sans bouger, à écouter un cours magistral.

Elle permet donc aux enfants qui en ont besoin (comme mon fils) de se lever et de circuler dans la classe quand leur travail est terminé.

Elle fait des pauses régulières entre différentes activités. Par exemple, 20 minutes de maths et puis une pause de 5 minutes où elle lit aux enfants un poème ou une petite histoire, pour qu’ils puissent se ressourcer et mieux se reconcentrer avant d’entamer une nouvelle activité.

Elle fait aussi beaucoup de jeux, les apprentissages sont très ludiques.

Aujourd’hui, Ilian est en tête de classe, il écrit parfaitement bien, connaît son alphabet, redemande du travail en classe à sa maîtresse quand il a fini et est épanoui comme jamais. Il ne fait plus de crises, plus de colères. Quand il sort de l’école, il est calme et serein, souriant, heureux et tout va bien !

C’est un autre enfant !

Ma fille en CE2 est heureuse, tout simplement

En ce qui concerne la classe de CE2 de Séléna, il n’y a rien de particulier à signaler… si ce n’est que tout se passe bien !

La maîtresse est adorable aussi, le programme est très intéressant, avec des petits plus proposés aux enfants par rapport à leur école d’avant : sorties ; classe découverte prévue au mois de mars axée sur le théâtre, le cirque, la comédie, l’échange oral ; participation à un projet de réintroduction du saumon en Alsace…

Séléna est bonne élève, elle a une superbe écriture, aucun problème à l’école.

Pourtant, pour l’anecdote, dans la précédente école Séléna avait eu la même enseignante en grande section maternelle que mon fils Ilian. Celle-ci l’avait mise en soutien scolaire à cause de l’écriture !

Ma fille en CM2 est entrée dans une classe pour enfant intellectuellement précoce

Mellina, en CM2, est entrée dans une classe spéciale pour enfants intellectuellement précoces (EIP), aussi appelés enfants haut potentiel (HP).

Cette classe est fantastique ! Il y a 30 élèves – 9 filles et 21 garçons – dont seulement 10 enfants qui ont l’âge d’être en CM2. Tous les autres ont 1 an voire 2 ans d’avance, avec toutes les disparités que cela comporte !

Il y a 2 enseignants : un maitre le lundi-mardi et une maîtresse le jeudi-vendredi. Ils sont très complémentaires et les enfants adorent !

Les enfants bénéficient d’une pédagogie différenciée, adaptée, avec l’accent mis sur la responsabilisation des élèves pour leur donner confiance en eux. On les tire vers le haut, on les encourage, on leur permet de s’exprimer très souvent à l’oral.

Par exemple, le lundi matin c’est le « quoi de neuf » : un moment de partage à l’oral où chaque élève peut raconter son week-end, parler d’un livre, d’une sortie qu’il a faite en-dehors de l’école etc…

Les cours sont vivants, dynamiques, modernes. Les enseignants utilisent la technique en arborescence pour les leçons. Ils pratiquent le décloisonnement en partant d’un sujet pour parler de dizaines d’autres sujets ; car on sait que ces enfants ont un esprit vif, ils passent d’un sujet à l’autre très rapidement, font des rapprochements, pensent à plusieurs choses à la fois.

Aucun élève n’est stigmatisé ou mis de côté. En cas de difficultés, il y a des cours de soutien. Les enfants sont répartis en petits groupes de 5 ou 6. Ils sont assis par terre ou sur les tables ou même encore allongés sur le sol et apprennent en jouant, à travers des jeux, des mises en scènes.

Une grande partie du travail repose sur l’entraide entre enfants, qui marche très bien : il y a un véritable échange et partage de connaissances.

Tout cela est fait dans un seul but : permettre à l’élève de prendre confiance en lui et aussi de prendre conscience de ses capacités!

Mellina n’a plus d’angoisses, elle dort la nuit. Elle n’a plus la boule au ventre le matin en partant à l’école. Elle prend de plus en plus confiance en elle. Pour la 1ère fois en 6 ans d’école, je la vois épanouie et heureuse ! Elle est très artiste et dans cette école, ce côté artistique est mis en valeur.

Ce changement d’école est une délivrance pour mes enfants et pour mon mari et moi. Nous n’allons même plus voir un psychologue car tout va bien !

Et la suite ? Aider d’autres enfants intellectuellement précoces à retrouver goût à l’école !

Enfant potentiel
Reconnaître le potentiel de chaque enfant !

Mes enfants ont retrouvé le bonheur d’aller à l’école.

Mais, je vois plusieurs amis qui sont dans le même cas que moi, mais qui ont leurs enfants dans des écoles plus classiques et qui rencontrent toujours de nombreux problèmes !

Pourtant, si tout cela est possible dans une école privée sous contrat, pourquoi cela ne serait-il pas possible dans toutes les écoles publiques et privées ???

Ce sont les mêmes programmes, les mêmes effectifs dans les classes, les enseignants ont la même formation, donc… ce n’est à mon sens qu’une question de volonté !

Et je ne peux pas accepter qu’on laisse de côté, qu’on stigmatise un enfant ou qu’on rejette toujours la faute sur les parents. C’est trop facile et ça ne résout rien. Alors que tous les enfants ont des compétences et des capacités, à différents niveaux, il suffit juste de leur permettre de les découvrir et de les utiliser.

Je suis prête à m’investir pour qu’un plus grand nombre d’enfants puissent bénéficier de la même pédagogie que les miens… et retrouvent le sourire en allant à l’école !

Comment ça se passe chez vous ?

Comment cela se passe-t-il pour vous, parents d’enfants intellectuellement précoces, à haut potentiel, zèbres ?

Vos enfants trouvent-ils leur place à l’école ?

Avez-vous pu choisir une école dans laquelle vos enfants peuvent s’épanouissent pleinement ?

Partagez votre expérience dans les commentaires !

 

Recherches utilisées pour trouver cet article : https://parents-du-21-eme-siecle fr/enfant-intellectuellement-precoce-epanouissement/

29 Comments on « Enfin une école où mes 2 enfants intellectuellement précoces s’épanouissent ! »

  1. La bienveillance qu’exige les parents pour leur progéniture, ne pourraient-ils en faire un minimum preuve envers les enseignants ? Ceux-ci sont certes loin d’avoir tout juste tout le temps mais enfin, ce ne sont pas non plus tous des ânes qui ne connaissent rien à leur métier ! Ce témoignage me dérange par son côté manichéen : d’un côté tout mauvais et de l’autre tout formidable, et aussi pour le procès qui est sans cesse fait aux professeurs, jamais assez compétents ni à l’écoute alors que cela semble si facile puisqu’il y a même « une instit spécialisée à mi-temps! ». Je rappelle qu’à l’heure actuelle le ministère de l’Education Nationale a beaucoup de difficultés à recruter des professeurs du secondaire mais aussi du primaire. Stigmatiser ainsi sans arrêt cette profession ne va aider personne à avoir des personnels compétents et confiants en face de vos chères têtes blondes.

    • Bonjour Marianne,

      Je vous remercie pour votre commentaire, que je prends très au sérieux. Comme vous le savez, une des règles d’or de Parents du 21ème siècle est de ne pas chercher « la faute à qui ? » pour se centrer sur la recherche et la promotion de solutions :
      https://parents-du-21-eme-siecle.fr/4-regles-or-parents-du-21eme-siecle/

      Avant de publier le témoignage de Virginie, j’ai bien pris soin de m’assurer qu’il décrivait uniquement une situation particulière – celle qu’ont vécue Virginie, son mari et leurs enfants – sans comporter de critiques générales sur les enseignants qui ne seraient « jamais assez compétents ou à l’écoute » selon votre expression.

      A mon sens, le message principal du témoignage de Virginie est un hommage enthousiaste aux enseignants qui ont redonné à ses enfants la joie d’aller à l’école.

      Si j’ai choisi de publier aussi le récit des difficultés rencontrées par Virginie et ses enfants dans leur 1ère école, c’est parce qu’il ne m’a pas semblé unique : il fait écho à de nombreuses discussions que j’ai pu avoir avec des parents d’enfants étiquetés « différents » (précoces, dyslexiques, dyspraxiques…).

      Je comprends de votre message que vous connaissez très bien l’enseignement. Peut-être être vous enseignante vous-même ? Quels conseils pourriez-vous nous faire partager pour engager un dialogue constructif et bienveillant entre parents, enseignants et enfants lorsqu’il y a une difficulté comme celle dont témoigne Virginie ?

      Je serai ravie d’avoir votre retour,
      Magali.

      • Bonjour,
        Je suis maman d’un enfant eip qui a un an d’avance et est en 4è ds le public (ainsi qu’un frère jumeau en 5è …) ET je suis prof ds leur établissement. Mon zèbre (j’en ai un autre bp plus grand) « commence » à le vivre très mal. Je le sens, je le vois (j’ai été diagnostiquée THP grâce à lui …) il va mal. Il ne veut pas consulter et de toute façon la plupart des psy spécialisés sont loin avec une liste d’attente … Il commence à être réceptif à changer d’école, mais où ?? Jusqu’à présent je trouvais qu’il était sociabilisé, (il a des copains HP ou hors normes) mais que faire ? Les moyens pour assurer les cours ds le public sont déjà tellement réduites à peau de chagrin que l’on ne peut pas s’occuper des enfants « hors normes » !! Je suis prof de maths et j’entends sécurité de l’emploi, c’est sûr mais savez vous aussi que l’on ne peut pas démissionner car un manque trop lourd ds cette matière. Demandons-nous aussi pourquoi cette réforme annoncée au Lycée où les maths , enfin les sciences en particulier vont disparaitre du tronc commun !!!!!!
        Voilà je suis perdue pour moi mais surtout pour mon enfant. Je me cherche aussi bp en ce moment : créer une class pour eip ? mais ds quelle mesure , sous prétexte que j’en suis une, puis je assurer son fonctionnement alors que j’entends la plupart du temps mes collègues avec leurs préjugés : surdoués = 24/20 de moyenne !!!!!
        Voilà
        Bien à vous

  2. Maman d’un petit garçon de 5 ans, ayant travaillé depuis 20 ans auprès des enfants comme professeur de théâtre, puis de Biodanza (expression corporelle et créative favorisant le vivre ensemble et l’épanouissement de l’enfant), je suis très touchée par ce partage. Et ravie de découvrir une école privée qui mette en place autant de postures, qui sont + souvent uniquement proposées et intégrées dans les pédagogies d’écoles alternatives.
    Oui, s’ouvrir aux neurosciences, aux intelligences multiples, favoriser l’épanouissement des potentiels des enfants en partant de qui ils sont et de comment chacun fonctionne, créer les conditions pour que le vivre ensemble ne soit pas qu’un concept mais une réalité vécue et partagée… ce sont des pistes qui résonnent en moi, et des « valeurs » que je souhaiterai aussi voir plus répandues.
    A chacun, moi compris, de semer des graines là où il est…
    D’ailleurs, elle est où cette école, géographiquement ?

    Je termine pour ma part une formation de Conseillère Conjugale et Familiale et démarre une formation de formateurs en Education Biocentrique (éducation qui met la vie au centre, et favorise l’émergence et le déploiement de la vie, de l' »en vie » (être en vie et avoir envie)).
    Et je cherche à faire bouger les choses, là où je suis…

    Merci de votre témoignage. Heureuse pour vous, parents, et pour vos enfants surtout, qu’ils aient enfin la joie au coeur d’aller à l’école !
    Florence

    • Bonjour,

      Merci pour votre message ! Je connaissais la Biodanza pour les adultes, mais pas pour les enfants. Accepteriez-vous de nous en dire plus sur les bénéfices de cette pratique pour eux ?

      L’école présentée dans ce témoignage est située dans l’Est de la France, à Strasbourg.

      A bientôt sur Parents du 21ème siècle,
      Magali.

  3. Bonjour,
    Je serais aussi ravie d’avoir des retours et des suggestions sur comment faire lorsque son enfant est différent?
    Car si le but n’est pas d’accuser les enseignants d’incompétents, il va de soi que c’est un problème qui semble commun, fréquent, et non résolu dans le cadre de l’école publique…
    Nous comprenons que ce soit difficile pour les instituteurs et professeurs, car nos enfants peuvent être en partie éreintants… Il n’empêche qu’aujourd’hui je suis effondrée à chaque retour de la maîtresse (GS): ce n’est jamais un retour positif, jamais porteur, encourageant. Seuls les problèmes sont soulevés et ainsi, apparaît effectivement une vision très manichéenne: il y a les enfants sages qui font très bien et sont des élèves « modèles », et puis les autres, dont ceux qui deviennent exaspérants à la longue…
    Alors d’accord pour ne pas faire porter la pierre aux enseignants, mais que fait-on lorsque son enfant n’a pas la possibilité de s’épanouir dans un cadre scolaire normal?
    Est-ce acceptable de voir qu’à l’école personne n’entrevoit ses talents, ses qualités, son immense curiosité, ses questionnements-certes décalés-sur le monde, sa soif d’apprendre?
    Peut-on supporter, en tant que parent, de l’entendre dire:
    « J’adore l’école, j’adore apprendre, mais il doit y avoir un problème car je suis très souvent puni ».
    Comment ne pas avoir le cœur brisé en entendant cela et en mesurant les immenses efforts qu’il fait pourtant.

    Merci de faire partager des témoignages qui redonnent de l’espoir, nous en avons besoin pour soutenir nos enfants qui ne sont pas des modèles de réussite à l’école…

    • Bonjour,

      Je suis très touchée par votre message, merci de votre partage d’expérience ! Bravo pour votre volonté – que je partage entièrement – de vous centrer sur la recherche de solutions pour votre enfant, pour les enfants qui ne « sont pas des modèles de réussite », plutôt que sur la critique de ce qui ne va pas.

      La 1ère attitude, qui me paraît essentielle en tant que parent, c’est de garder confiance en votre enfant, de l’aider à la maison à découvrir ses talents, de l’encourager à les cultiver. Car c’est effectivement en cultivant ses points forts, ses talents que votre enfant réussira et s’épanouira, pas en ressassant sans cesse ses difficultés.
      Comme source d’inspiration, je vous conseille cette histoire de parents, dont l’enfant ne rentrait pas, mais alors pas du tout dans le moule, et qui ne se sont pas découragés :
      https://parents-du-21-eme-siecle.fr/comment-faire-enfant-pas-dans-la-norme/

      La 2ème attitude, c’est d’essayer d’enclencher un dialogue constructif avec l’enseignant de votre enfant. Cela doit effectivement commencer par rééquilibrer le jugement posé aujourd’hui sur votre enfant. Vous pouvez par exemple demander lors d’un rendez-vous « J’ai lu et entendu vos retours avec attention. J’ai compris qu’un certain nombre de choses ne vont pas et j’aimerais en parler avec vous pour voir ce que nous pouvons faire ensemble pour que ça s’améliore. Avant cela, pouvons-nous commencer par ce qui va bien ? Qu’appréciez-vous chez mon enfant, quelles qualités avez-vous identifié chez lui ? ». En engageant ce type de dialogue, peut-être aiderez-vous l’enseignant de votre enfant à le voir sous un autre jour, à voir ce qui va bien.
      Pour aller plus loin, je vous invite à lire les excellents conseils de Béatrice Sabaté, présidente de l’association Discipline Positive France, pour engager un dialogue constructif avec l’enseignant de son enfant :
      https://parents-du-21-eme-siecle.fr/bonus-interview-beatrice-sabate-3-astuces-pour-un-dialogue-constructif-avec-lenseignant-de-mon-enfant/

      Je serai ravie d’avoir votre retour sur la mise en application de ces conseils,
      A bientôt sur Parents du 21ème siècle,
      Magali.

  4. Bonjour, Merci pour ce très bel article si vrai !
    Je suis psychologue clinicienne, j’habite au Pays Basque. J’ai monté une association nommée « Pour une éducation bien-Veillante » il y a quelques mois, dont l’aspiration/motivation est de « Semer les graines de la bien-Veillance » dans tous les domaines où l’enfant évolue, cotoie des adultes. Nous proposons des ateliers, des conférences, des journées pour les parents, enfants, enseignants, éducateurs, etc. Et tout cela pour 2 euros l’atelier; les journées sont gratuites et proposent aux familles ou aux enseignants de nombreux ateliers comme la communication bienveillante, la sophrologie, le yoga, la découverte des émotions, la méditation, l’expression théâtrale, le clown, l’écriture slam-rap, la pédagogie Montessori, etc. Le 16 janvier, il y a qcinq jours, nous avons proposé une journée « Semons les graines de la bien-Veillance » à l’école, où 50 enseignants ont répondu présents, venant parfois de deux heures de route. Cette journée a commencé par une conférence sur les enfants précoces…. D’où le fait que votre article m’ait vraiment parlé. C’est le message que j’ai essayé de faire passer aux enseignants: allez à la Rencontre de ces enfants merveilleux et si riche, n’ayez pas peur de leurs émotions et de vos émotions… Je reste à votre disposition si vous voulez une éventuelle collaboration ou Rencontre. Merci encore à vous.

    • Bonjour Marion,

      Merci pour votre partage d’expérience !

      Avec grand plaisir pour continuer à échanger, je vous contacte par email,
      Magali.

    • Bonjour Marion, j’ai été particulièrement interpellée par votre commentaire et j’aurais quelques questions à vous poser. J’ai 2 enfants de bientôt 9 et 6 ans, l’aîné est assez en avance et hyper sensible.. le second semble suivre le même chemin. Très curieux et en demande mais avec un besoin d’être stimulés à l’école. Nous déménageons bientôt au Pays Basque et je me demande si vous êtes en mesure de me conseiller une école (et éventuellement un collège pour la suite!) Et… vos ateliers me semblent bien sympathiques, si vous avez de plus amples informations à ce sujet, je suis bien intéressée. Je vous remercie d’avance du temps que vous voudrez bien prendre pour me répondre!

  5. Un article qui me touche particulièrement ayant été décélé à l’âge de 11 ans enfant intellectuellement précoce (Q.I 141) mais ayant cependant trop souffert dans ma scolarité.

    Un « surdoué », terme que je déteste entendre, doit sentir qu’on développe son potentiel et occupe sa curiosité immense… Cependant, le système éducatif que j’ai connu n’avait pas d’autres vertus que de tirer tout le monde à la normalité. Mais que veut dire être normal… J’ai tellement souffert d’être regardé comme différent et anormal dans mon adolescence que j’en suis arrivé à des comportements suicidaires et plus qu’extrêmes…. Aujourd’hui, j’assume mon parcours et regarde les choses avec beaucoup plus de recul car à 30 ans et une belle réussite professionnelle, je suis fier de mon anormalité.

    Que j’aime les gens différents… C’est de cette diversité et multiples personnalités que naissent les plus belles aventures humaines et les plus beaux moments de vie. Et au final, c’est pour ça que j’arrive à aimer aussi les gens soit-disant « normaux »… Pour leur différence !!!

    • Bonjour Pierre-Charles,

      Que je suis émue par ce témoignage ! Réussir à faire de sa différence d’enfant précoce un atout à l’âge adulte est en effet une belle réussite. Elle donne de l’espoir à tous les parents d’enfants précoces qui rencontrent des difficultés aujourd’hui 🙂

      Je crois pourtant que toute cette souffrance vécue enfant n’est ni nécessaire ni productive. Certes, rencontrer des difficultés et réussir à les surmonter est une qualité importante à transmettre à nos enfants. Mais un enfant ne doit pas grandir seulement dans la difficulté. Encourager, aider à identifier ses talents, fournir les conditions favorables pour déployer son potentiel sont des approches qui permettent à un enfant de grandir tout en s’épanouissant pleinement. Pour bien pousser, une fleur a besoin de savoir résister au vent, mais aussi et surtout de soleil et d’eau.

      Je crois sincèrement qu’en tant qu’adultes, nous devons faire en sorte que nos enfants apprennent plus souvent dans l’encouragement que dans la lutte face aux difficultés.

      A bientôt sur Parents du 21ème siècle,
      Magali.

  6. Bonjour Magali,

    Je te remercie pour ce bel article.
    Je voudrais témoigner de mon expérience positive. Mes enfants sont scolarisés dans le public, en France. Nous n’avons pas fait de tests EIP, mais ils comprennent (trop)très vite, et ont tendance à décrocher leur attention en classe.
    En primaire, ils ont toujours bénéficié d’enseignants compréhensifs, qui les laissaient se lever pour aller lire un livre à la bibliothèque, ou les laissaient rêvasser sans leur en tenir rigueur.
    Ils n’ont jamais aimé l’école et mon aîné à démarré une phobie scolaire au collège il y a un an, que nous avons réussi à entraver. Il a d’excellents résultats mais est démesurément angoissé par l’avenir, se met la pression tout seul, et a du mal à nouer des relations sociales avec ses pairs.
    Une fois de plus, l’équipe pédagogique du collège est très compréhensive et à l’écoute, et se rend disponible. Cela le rassure et nous rassure.

    Carole.

    • Bonjour Carole,

      Merci pour ton partage d’expérience ! C’est un vrai plaisir de découvrir une situation où, à partir d’une difficulté initiale de l’enfant à l’école, se noue un dialogue constructif entre ses parents et ses enseignants pour chercher ensemble des solutions. Et qu’au final l’enfant ou l’ado se sente mieux à sa place à l’école. As-tu des astuces à nous faire partager sur la façon dont s’est engagé ce dialogue ?

      Et bravo pour ton site sur les ados 🙂

      A bientôt sur Parents du 21ème siècle,
      Magali.

      • Mes astuces ?
        Du bon sens, de l’amour, de l’écoute. Avoir confiance.

        Je suis également parent d’élève dans une association depuis six ans.
        En primaire, cela permet de capter des informations différentes, entre autres de sources officielles (direction, mairie), de participer à la mise en place des aides à l’amélioration de la vie à l’école, ce qui est très gratifiant pour tous.
        Au collège, je juge cela indispensable d’être parent d’élève dans une association, car l’ado ne parle pas facilement de sa journée (encore moins qu’en primaire, ce qui n’est pas peu dire) et vous ne croisez plus les autres parents devant l’entrée du collège. Cela permet de « visualiser » ses professeurs, de connaitre les problématiques de la classe et du collège en participant aux réunions de l’association, aux conseils de classe, d’être perçu par l’équipe pédagogique comme une personne soucieuse du bon fonctionnement collectif.
        Donc en cas de problème, vous recevrez une meilleure écoute. Cette écoute vous est due, mais les enseignants sont aussi des êtres humains 😉

        C’est à la sortie d’un conseil de classe de mon fils cadet, auquel était présente la professeure principale de mon fils ainé, que je l’ai abordée pour lui demander si le comportement en classe de mon fils avait changé récemment, car à la maison il y avait des problèmes.

        La suite est un peu longue à raconter ….

        • Merci de partager ton expérience Carole ! Participer au quotidien de l’école et au fonctionnement collectif, c’est une excellente initiative, bravo 🙂 Et effectivement, cela doit rendre bien plus facile d’engager un dialogue lorsqu’il y a une difficulté.

          Belle journée,
          Magali.

  7. Bonjour à tous!
    Je suis très heureuse de lire des commentaires et des témoignages aussi positifs que constructifs.
    Ravie aussi de voir que dans une école publique on soit à l’écoute et disponible. C’est un bon début, mais ce n’est pas encore assez…il est totalement inconcevable et inadmissible qu’en 2016, il y ait encore des enfants qui soient relégués au rang de « mauvais élèves » juste parce que leurs différences dérangent! (Alors même qu’une loi datant de 2002, reconnaît les difficultés liées à la précocité de certains enfants et nombre d’autres « pathologies »). Sans parler de ce moule dans lequel on voudrait tous nous faire rentrer, de gré ou de force, cette uniformisation étouffante.
    Pour ma part, en effet, il n’y avait rien de positif dans la précédente école où étaient scolarisés mes enfants, malheureusement…alors qu’aujourd’hui, à Notre Dame de Sion, grâce à cette pédagogie positive, innovante, différente, qui leurs permet enfin d’utiliser leur différence et d’en faire un atout, ils sont épanouis et heureux, légers, joyeux dans leur quotidien. J’ai vu récemment leurs enseignants respectifs pour faire le point sur leur travail et ce qu’ils m’ont dit m’a ému aux larmes. Il n’en est ressorti que des remarques positives et bienveillantes, constructives, mettant en valeur leurs talents et leurs qualités et non leurs « incapacités » ou leurs « lacunes ». Je suis soulagée et confiante à mon tour, heureuse de voir mes enfants heureux et bien dans leur peau tout simplement. Et je remercie ces enseignants passionnés et passionnants pour leur travail et leur investissement. Si je peux me permettre de vous donner un conseil, c’est surtout de soutenir votre enfant, de lui faire confiance, de vous imposer face à l’école, de l’aider et de l’accompagner dans ce qu’il entreprendra, de lui donner la possibilité d’aller vers ce qu’il aime, s’il a une passion, un don, encouragez-le, car ces enfants possèdent de multiples talents!

    • Bonjour Virginie,

      Ton témoignage est très émouvant.
      Il est indispensable pour un parent, de sentir que ses enfants sont heureux.
      Effectivement, leur faire confiance est le meilleur cadeau à leur faire, car à leurs yeux, nous sommes des héros, même si ça passe un peu à l’adolescence.
      Les aider à développer leur passion est un véritable cadeau également.
      Développer nos propres passions et le partager avec eux, s’ils le désirent.
      Et bien d’autres choses encore.

      Carole.

      • Bonjour Carole,

        Je suis entièrement d’accord avec toi quant à l’attitude à adopter. En effet, bon sens, confiance, amour et écoute sont les maîtres mots! Et le dialogue!!!
        Même si ce n’est pas toujours facile et que l’on doute parfois…de nos enfants, de nous.
        Le métier de parents n’est pas une tâche aisée…et nous aussi avons besoin d’être rassurés!
        Pour ma part, j’ai également toujours participé à la vie de l’école, à travers l’association des parents d’élèves, le conseil d’école, les sorties scolaires. Et je continue à chaque fois que j’en ai l’occasion, car nos enfants ont besoin de sentir que leur quotidien à l’école nous intéresse, que ceux qu’ils font est important au même titre que nous notre travail.
        Merci en tout cas pour ces échanges.

        Virginie.

  8. Bonsoir , je suis maman de deux garçons de 10 ans et 14 ans dont on sait depuis peu qu’ils sont haut potentiel , je fais partie d’une association qui m’apporte des infos mais je suis démunie fasse aux difficultés pour mes enfants de trouver leur place dans ce monde et de créer un lien social , surtout à l’école , mon second est en ULIS pour tenter de travailler nos codes pour s’adapter car troubles DYS importants ; est ce vraiment le bon chemin pour l’accompagner et l’aider , je ne sais pas et j’aimerai vraiment échanger avec d’autres parents pour comprendre , on parle de ne pas changer leurs codes d’apprentissages mais uniquement d’arriver à travailler avec d’autres ce que je trouve d’extra car c’est respecter qui ils sont ; je n’ai que trop peu d’infos sur le sujet et il est vrai que leur vie est une souffrance au quotidien ; pourriez vous me donner vos opinions et conseils ?? Merci à vous

    • Bonsoir Moles,

      Merci pour votre témoignage !

      Je ne connais pas bien le fonctionnement des ULIS. Je vais me renseigner et j’espère qu’en attendant des lecteurs de Parents du 21ème siècle pourront partager leur expérience avec vous.

      A bientôt,
      Magali.

  9. Bonjour! J’aimerais savoir comment trouver des écoles qui ont ce profil en France! Y a t il un annuaire, une association qui les regroupe?
    Mon mari va bientot etre mute’ Et mon fils entrera au cp la même année alors je me dis qu’avant d’accepzter toute mutation je préférerais voir s’il y a des écoles de ce type dans les environs… nous avons déjà déménagé’ 7 fois nous aimerions nous fixer quelque part..
    Merci pour votre aide!
    Aurélie

    • Bonjour Aurélie,

      Merci pour votre message ! Pas simple en effet de repérer ces écoles 🙁

      Je vous conseille ces 3 cartes :
      – celle du Printemps de l’Education, sur laquelle s’inscrivent librement les écoles innovantes
      – celle de Céline Alvarez, sur laquelle s’inscrivent librement les enseignants / écoles qui s’inspirent de sa démarche
      – celle de l’Education Nationale ! Il existe une cartographie du top-30 des établissements innovants en 2017. Et aussi une liste + complète de 100 établissements innovants pour l’année 2016 (2017 n’est pas encore en ligne)

      Je vous envoie plein d’énergie positive pour ce 8ème déménagement 🙂 Et pour aider votre petit prince à s’adapter à sa nouvelle école, cet article pourra vous être utile, je l’ai écrit après un atelier avec des parents multi-déménageurs 😉

      Tenez-moi au courant, si vos démarches aboutissent à trouver une super école, je serai ravie d’en parler sur le blog,
      Bel été,
      Magali.

  10. Bonjour;
    Je rencontre de très grandes difficultés scolaires avec mon fils de 15 ans HP hétérogène. Il est en total décrochage scolaire , il en est à son 3ème collège après exclusion à cause de son comportement. Lui qui adorait l’école depuis le collège il est mal dans sa peau d’ailleurs il se trouve bête car il ne trouve aucun intérêt à parler de la même chose pendant des heures et des heures et surtout de rester assis sans bouger. Son côté provocateur n’arrange pas les choses. A ce jour je n’ai toujours pas de solution, ici dans le Nord très peu d’écoles sont adaptées. J’avais trouvé le collège clairfontaine à Duysan qui me paraissait pouvoir lui convenir mais les tarifs sont trop onéreux ( plus de 9000 euros par an). Je suis vraiment désemparée, il vient de s faire exclure définitivement et va être transféré dans un autre collège à trois mois du brevet…quel gâchis… avez vous des pistes pour moi dans le Nord.
    Merci pour votre aide

    • Bonjour,

      Je suis désolée des difficultés que rencontre votre fils 🙁 Comme vous en faites l’expérience, les établissements scolaires avec une approche plus ouverte à la diversité des élèves existent… mais ils ne sont pas faciles à identifier, et sont parfois hors de portée financièrement. Je ne peux que vous encourager à poursuivre vos recherches, à rester convaincue que vous allez trouver une solution pour votre fils, même si c’est parfois décourageant :
      – avez-vous contacté le rectorat ? Dans certaines académies, il existe des collèges/ lycées publics spécialisés dans l’accompagnement des enfants HP
      – épluchez les annuaires des écoles privées sous contrat et hors contrat dans votre région… c’est un travail fastidieux d’appeler les établissements un par un, mais le bon établissement pour votre enfant est peut-être caché dans cette botte de foin 😉
      – et pourquoi pas élargir les options, par exemple en envisageant un internat si vous ne trouvez rien qui convient près de chez vous ?

      Je vous souhaite bon courage et plein de succès dans vos recherches !
      Magali

  11. Bonjour, dans quel pays résidait la famille de Virginie avant de rentrer en France? Nous mêmes résidons à l’étranger et avons les mêmes problèmes avec notre fille de CE2. Merci pour ce témoignage encourageant! Marie

  12. Que je suis heureuse de lire ce témoignage! Je suis tombée complètement par hasard sur votre site. En cherchant des photos d’enfants épanouis à l’école. J’ai été touchée par votre vécu, étant très sensible à l’épanouissement de l’enfant à l’école. En lisant toujours plus, je me disais « c’est la description parfaite de l’école notre dame de sion ». Quelle joie de lire qu’il s’agit vraiment de cette superbe école. Quelle joie, et pour cause. Mon fils y est inscrit pour la prochaine rentrée scolaire au cp. Je me réjouis tant qu’il ait eu une place, et suis telllllemmment soulagée!
    Votre témoignage ne fait qu’amplifier ma joie et ma reconnaissance.
    Merci à vous

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