Financer etudes fille fils
Quand faut-il commencer à y penser ?

Il y a quelques semaines, j’ai invité mon amie Azar, du blog Objectif Rentier, à écrire un article pour Parents du 21ème siècle.

Et je suis ravie de vous le présenter aujourd’hui !

Elle y parle d’un sujet encore tabou et qui fait grincer beaucoup de dents, en France comme à l’étranger : le coût des études.

Et nous livre un secret pour les financer.

Si je ne suis pas favorable à la tendance actuelle à des frais de scolarité de plus en plus élevés – conduisant nombre d’étudiants à s’endetter sans certitude d’être en mesure de rembourser un jour – il me semble essentiel d’acter cette réalité du monde de l’éducation d’aujourd’hui :

  • Nous n’en avons pas toujours conscience, et pourtant : l’éducation est devenue un « marché mondial »
    • Dans le supérieur, HEC a ainsi été la 1ère à réaliser il y a 20 ans que ses concurrents pour offrir la meilleure éducation – et donc attirer les meilleurs professeurs, les meilleurs étudiants – n’étaient plus seulement l’ESSEC ou l’ESCP… mais Harvard aux Etats-Unis, la London Business School en Angleterre, ou encore la National University of Singapore
  • Dans l’article, Azar va nous parler de l’épouvantail pour les finances parentales que sont Harvard ou HEC. Mais bien au-delà, en France, les formations de qualité et payantes se multiplient
    • Par exemple, dans l’hôtellerie-restauration, les frais d’inscription pour un CAP à la prestigieuse Ecole Ferrandi sont de… 10.880€
  • Si l’université reste quasi-gratuite en France, il existe un débat nourri depuis des années pour augmenter les droits d’inscription… pas sûr donc que vous puissiez encore compter dans 10 ans sur la gratuité des frais
  • Quelque soient les coûts de scolarité, vous serez chanceux si votre enfant étudie dans un établissement tout près de chez vous.
    • A défaut, il vous faudra prévoir des frais « annexes »… qui n’ont d’annexe que le nom : logement, nourriture, ordinateur…

Si j’ai demandé à Azar de nous faire part de son éclairage, c’est qu’il s’agit d’un sujet auquel je suis particulièrement sensible : une fois reçue au concours, mes parents ont accepté de financer pour moi des études très coûteuses.

J’ai parfaitement conscience du sacrifice financier que ça a représenté pour eux et je leur en suis immensément reconnaissante. Et ce qui me choque, c’est que 15 ans plus tard, même en y sacrifiant leurs économies, mes parents ne pourraient plus assumer le coût d’une telle formation 🙁

Voilà (longuement !) expliquée la logique de cette collaboration, je laisse maintenant la parole à Azar, passionnée d’immobilier et de la liberté financière que ce type d’investissement peut apporter.

Bonne lecture !

Financer etudes etudiant
Des études si coûteuses ?

Vous ne vous en rendez peut-être pas encore compte, mais votre petit bout de chou est peut-être un petit génie…

Et les génies, ça coûte beaucoup d’argent quand ça grandit.

Les couches, le lait, les jouets, les vêtements, la nounou ou la crèche, ce n’est rien à côté de votre « étudiant » adoré, à qui il faudra payer une scolarité de plusieurs dizaines de milliers d’euros – parce qu’il aura tellement bien réussi sa prépa qu’il sera pris dans une des meilleures écoles de l’hexagone – un loyer, parce que forcément son école ne sera pas à côté de la maison, ses dépenses quotidiennes etc.

D’après la Drees (La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), au-delà de la petite enfance, il y a 2 seuils importants :

  • L’âge de 14 ans, qui correspond à l’adolescence. En effet, il s’agit d’une période où l’enfant s‘autonomise, pratique des loisirs, a des sorties, prend les transports, est équipé « high tech » (téléphone + forfait, tablette, ordinateur, console, etc.), bref si on ajoute l’alimentation, à partir de cet âge, un enfant génère autant de dépenses qu’un adulte…Sauf que lui ne rapporte pas d’argent 😉
  • L’âge de 20 ans est également un seuil dans l’évolution d’un enfant, et notamment dans le budget de ses parents. En effet, cela coïncide avec les études supérieures, qui sont une source importante de dépenses pour les familles. Comme, je l’ai écrit en introduction, les études comprennent le coût direct de la formation (école) mais les dépenses indirectes sont non-négligeables (loyer, permis de conduire, voiture parfois, argent de poche, vacances, etc).

Alors oui, il travaillera peut-être l’été votre bambin, mais ses deux mois chez Ikea, ou même au service archive de votre employeur, lui permettront seulement de se faire des supers vacances avec ses copains et de s’acheter les derniers trucs à la mode que vous avez juré de ne pas lui acheter 😉

Votre bébé, qui chausse du 44 aujourd’hui, est pris dans une super école, celle qui le fait rêver et en plus, qui vous permet d’être fier(e) lors des dîners de famille, et à la machine à café du bureau, donc vous ne voudriez pas qu’il s’épuise à travailler à côté de ses études, déjà très prenantes, même si son programme scolaire l’oblige à faire un semestre à l’étranger… ! Oui, c’est devenu monnaie courante dans les études supérieures…Il va donc falloir sortir souvent le chéquier.

D’après l’OCDE, la durée moyenne des études supérieures en France est de 4 ans et selon le magazine l’Etudiant (citant une enquête de l’UNEF), une année d’étude coûte entre 12 000€ et 17 900€ en fonction de la ville… hors coût de scolarité ! Il s’agit là des « à côté » : logement, alimentation, transport, santé, internet & téléphone, loisirs, vêtements et livres (hors scolaire). Il ne manque plus qu’il fasse HEC (où le coût total des droits de scolarité est de 41 700 €) et vous êtes bon pour vous trouver un 2ème emploi 😉 Harvard ? 64 000$… la 1ère année.

Evidemment, il y a l’option « emprunt étudiant ». C’est un moyen de financer ses études (au sens large) lorsque les parents ne peuvent pas faire face à ces dépenses (n’oublions pas qu’il a des frères et sœurs). Cependant, pour avoir eu des amis qui ont eu recours à ces emprunts, je suis contente de ne pas avoir commencé ma vie active avec un crédit à rembourser.

Ils ont fini de payer leurs emprunts aux alentours de la trentaine. Lorsqu’on débute dans la vie active, même si notre école est bien classée, les salaires ne sont pas mirobolants non plus, donc quand il faut payer son loyer, ses factures, rembourser l’emprunt étudiant (somme non négligeable), payer ses impôts, se vêtir, se nourrir… et bien on commence à alimenter son livret A à 32 ans 😉

Et si vous pouviez avoir plusieurs centaines, voire milliers d’euros supplémentaires par mois sans « travailler » pour l’avenir de votre chérubin? Vous vous dites certainement, « ok mais quel rapport avec l’immobilier ? ». Le lien est assez simple en réalité. Investir dans l’immobilier locatif permet de créer des rentes qui augmenteront vos revenus et vous permettront d’absorber ces dépenses supplémentaires.

Ça a l’air trop beau pour être vrai ?

Investissement locatif financer
Quel rapport entre immobilier et études ?

Le principe est pourtant assez simple. Imaginez que vous achetiez un bien immobilier dont le loyer couvre intégralement la mensualité d’emprunt et même plus (pour payer la taxe foncière par exemple), vous devenez propriétaire d’un bien qui ne vous aura rien coûté (ou quasiment rien).

Les impôts ?

Si vous vous intéressez à l’immobilier locatif, vous verrez que vous n’en paierez pas pendant longtemps (si vous faites du meublé).

Je ne parle pas ici de produits de défiscalisation ! (cliquez ici si vous voulez savoir ce que je pense de la « défisc »).

Il s’agit bien d’acheter dans l’ancien, de faire des travaux, de meubler un bien et le mettre en location. Lorsque votre enfant sera grand, l’emprunt sera remboursé et le loyer qui vous servait en grande partie à rembourser la banque, tombe intégralement dans votre poche ! Plus on commence tôt et mieux c’est. Répétez l’opération, et c’est plusieurs loyers qui créditeront votre compte en banque mensuellement.

Dans le modèle que j’ai exposé ici, j’ai décrit de façon simple ce qui est faisable pour un « bon père de famille », mais si l’immobilier vous passionne vous pouvez booster vos revenus locatifs (en faisant du saisonnier par exemple) et votre investissement sera remboursé en 2 fois plus vite.

L’investissement locatif a plusieurs avantages en tant que parents (et pas que) :

  • Comme expliqué précédemment, il peut vous rapporter des rentes jusqu’à la fin de votre vie
  • Vous pouvez revendre en cas de nécessité d’une grosse somme d’argent : pour aider votre enfant dans ses études ou dans sa vie de jeune actif s’il a un projet nécessitant des fonds (achat de son premier appartement, création d’une entreprise, etc)
  • La création d’un patrimoine à léguer à ses enfants

Aujourd’hui, j’ai 32 ans, je n’ai pas d’enfant. Je suis propriétaire de 2 appartements à Paris, dans quelques semaines, je serai propriétaire de 7 parkings à Lille et dans quelques mois, un autre appartement en région parisienne. Tous ces biens cumulés me rapporteront environ 3.000€ de loyers par mois (hors inflation, donc a priori ça devrait me rapporter plus) une fois que les emprunts seront remboursés !

Et j’ai commencé à investir il y a seulement 2 ans. Personnellement, je n’ai pas investi en pensant à ma future descendance, mais pour être libre financièrement dans quelques années. Cependant, je suis consciente que ça me servira forcément lorsque je ferai face aux frais de mes futurs bambins 😉

Prochain objectif ? L’immeuble. Oui… je suis certaine que j’aurai beaucoup d’enfants intelligents qui vont me coûter cher 😉

Si cet article a suscité votre curiosité, n’hésitez pas à visiter le blog d’Azar dédié à l’immobilier locatif. 

Laissez vos commentaires ci-dessous !  

 

4 Comments on Le secret pour financer HEC ou Harvard pour votre enfant (sans vous sacrifier !)

  1. J’y ai déjà pensé, et si vous bénéficiez de 2 salaires au sein du foyer et d’un apport minimal auprès de la banque, cela ne pose en effet pas de problème insurmontable. A condition d’avoir le temps d’orchestrer les travaux et de bien mettre en concurrence les taux d’intérêts des banques, c’est ok. Par contre, et malheureusement c’est un thème incontournable dans notre société, pour les foyers type monoparental et même travaillant avec un salaire chaque mois, c’est difficilement accessible. Je vous fais part simplement d’une pensée que j’ai eu, considérant ma situation personnelle (peu enviable pour le moment : ressources modestes) : j’ai entendu parler du système de crowfunding pour le financement participatif des entreprises. J’aime à penser qu’investir aussi pour des hommes et des femmes peut être une source de rentabilité à venir. Hormis le mécénat pour quelques chanceux et quelques fondations spécifiques, l’idée même de devoir demander à la générosité du public doit paraître saugrenue voire amorale. MAIS… si des aptitudes sont réels chez nos étudiants, tous ne pourrons pas réaliser le rêve dont vous nous parlez plus haut. Pensez vous qu’exercer 2 ou 3 jobs complémentaires une fois la bourse décrochée peuvent contribuer à la réussite ? Ont ils dans ce cas le temps de tisser des liens professionnels pertinents pour leur avenir? C’est bien juste, et même la force morale de ces étudiants ne peuvent combler un écart qui dans l’avenir touchera encore plus de foyer. La solution ? Peut être utiliser cet énorme potentiel que représente internet auprès d’un très large public (quitte à choquer) pour vendre un « brevet » : notre étudiant. Je pense en toute bonne foi que l’avenir de nos enfants, s’il est encadré par une structure type associatif (bénéfice : crédit d’impôt pour ceux qui donne ou alors rentabilité de 1% ?) pourrait décider des entreprises, des particuliers ou d’autres associations à se mobiliser pour des projets bien construits. Pour ma part, je ne devrais compter que sur la générosité de l’Etat et limiter les choix de mon fils à ce qui, en effet lui sera le plus accessible…. Si j’avais un devis à proposer, un objectif de poste professionnel, une entreprise à intégrer et les compétences de mon enfant (niveau, parcours scolaire et notes) comme garanties, est ce qu’on me ferait confiance ? Mon coeur de Maman et de citoyenne le souhaite. A voir…

  2. Intéressant ! Mais il n y a pas que L immobilier. On peut avoir la même stratégie avec L assurance vie : bonne rentabilité, fiscalité avantageuse et flexibilité et facilité de gestion.On oublie, à tort, que L’assurance-vie est avant tout un outil d’épargne « pour la vie » avant d’être un outil de transmission. Elle peut donc être un très bon outil D épargne pour se constituer un capital et financer les études de ses enfants.
    (Pour une bonne diversification de son patrimoine, on peut bien sûr investir Sur L immobilier et en assurance-vie)

    • Bonjour Estelle,

      Merci pour ce commentaire ! Le financement des études devient un enjeu important pour les parents… que dirais-tu de proposer un article sur cette question que tu connais bien à Parents du 21ème siècle ?

      A bientôt,
      Magali.

  3. Bonjour, l’article est interessant!

    Article très intéressant et détaillé. Je suis d’avis que nous devrions toujours envisager de nouvelles façons d’investir, surtout pour l’avenir de nos enfants.

    Je voudrais vous inviter à consulter mon blog personel de finance qui illustre mon expérience personelle en tant que femme au foyer, maman et blogueuse.

    Merci, et bon vent 🙂

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